PENSER LA MORT, ECRIRE LA VIE – Un projet de pratiques en récits de vie
La vie écrit au crayon, la mort passe la gomme. Christian Bobin
Chacune de nos vies s’arrêtera. Pour autant, tout sera-t-il effacé ? Que restera-t-il de nous ? Que restera-t-il de vivant ? Et si nous pensions notre mort pour écrire l’essentiel de notre vie ?
QUOI ? Ce projet offre de rédiger, avec une praticienne en récits de vie, un message post-mortem. Un témoignage-héritage pour les proches qui permet de prendre soin de la relation. Pour faire perdurer le lien au-delà de la mort et l’enrichir de son vivant. L’opportunité de renforcer, comprendre et éclaircir nos relations aux autres et à nous-mêmes.
POUR QUI ? Cette démarche s’adresse à toute personne consciente de sa finitude, sans forcément être en fin de vie. A tout âge et dans diverses situations on peut ressentir le besoin d’adresser un message aux personnes qui comptent pour nous, de laisser une trace. Voire de susciter le dialogue.
POUR QUOI ? Dans ces moments intenses de bilan de vie, de recherche de sens, il est parfois difficile de préciser ses pensées. L’émotion, la peur de mal faire ou de ne pas trouver les mots justes peuvent nous maintenir dans une angoisse ou un mal-être profond, surtout en situation d’urgence. Peut s’ajouter à cela un entourage hermétique à l’évocation du sujet de la mort. Le recours à une praticienne en récits de vie permet de transmettre ce qui est essentiel dans la sérénité et le calme.
COMMENT ? Suite à une première prise de contact, la praticienne en récits de vie envoie une liste de questions qui suscite la réflexion. Un entretien d’une heure trente est enregistré puis un texte rédigé par la praticienne. Ce texte est relu et modifié selon les souhaits exprimés avant restitution finale. Le processus peut être très rapide et ne durer que quelques jours. Il exige un minimum de 10h de travail de la part de la praticienne.
COMBIEN ? Forfait de 950.-
COLLABORATION ET INTERVISION
Mes collègues Marie-Josèphe Varin (Saignelégier – JU) et Emmanuelle Ryser (Lausanne – VD) sont engagées dans la même démarche. Nous pouvons ainsi garantir une prestation rapide, et des intervisions régulières assurent la qualité de nos interventions.
Infirmière de profession, formée aux soins palliatifs, Marie-Josèphe Varin a œuvré en EMS auprès de personnes âgées pendant 20 ans. Également animatrice en Journal Créatif©, elle offre divers ateliers autour des questions de la fin de vie, de la mort et des directives anticipées, en groupe ou individuellement. Sa formation de praticienne en récits de vie lui permet aujourd’hui d’insuffler un regard décalé sur la mort… qui offre de l’épaisseur à la vie, à son parcours ! Elle a déjà accompagné plusieurs dizaines de personnes dans la réalisation de leur récit et dans leurs réflexions autour de la mort et de la fin de vie. En 2019, elle a participé à la publication de l’ouvrage : Le récit de vie de la personne âgée en institution, paru aux éditions Erès. www.mariejovarin.ch
Emmanuelle Ryser a fait des études de lettres et travaillé dans le journalisme et la communication muséale avant de devenir praticienne en récits de vie. Elle compte une quarantaine de récits à son actif. N’ayant plus de personnes âgées dans son entourage familial, elle recueille des récits de vie d’octogénaires et nonagénaires avec grand bonheur. Après avoir vécu plusieurs deuils, elle a fait du récit de la mort de sa mère un roman. Le Cake au citron, publié en juillet 2020, a été vendu à 2000 exemplaires. www.emmanuelle-ryser.ch
DROIT DE RESERVE
En aucun cas cette démarche n’intervient dans le cadre d’un règlement de compte ! Si tel devait être le cas, le processus serait immédiatement interrompu et un forfait de 350.- facturé dès le moment où l’entretien aurait commencé.