Le Collectif D.I.R.E. (Définir – Innover – Recueillir – Echanger) a été créé en 2013.
Ses cinq membres ont toutes de longues expériences en matière d’accompagnement de personnes, d’écriture et de recueil de récits.
Le Collectif se donne deux missions.
Espace d’intervision, il permet de mieux définir et défendre notre profession de recueilleuse de récits de vie.
Il vise ensuite à offrir à ses affiliées un espace de dialogue pour toutes les interrogations, remarques, et triturations de l’esprit et du cœur que génère l’écoute de l’autre.
Le Collectif se rencontre une fois par mois pour des séances d’échanges de pratiques.
Emmanuelle Ryser Niklas
Emmanuelle est, avant tout une passionnée des mots, des tournures, des bricolages de lettres et de toute autre invention qui la mènerait à des rencontres, que ce soit avec elle-même ou avec les autres. Journaliste durant de nombreuses années, elle anime aujourd’hui « Voix de femmes », d’invraisemblables ateliers d’écriture réservés aux plumes féminines et organisés à Lausanne.
Florence Hügi
Florence a créé son bureau Filigranes à Neuchâtel. Journaliste, spécialiste des questions de genre, elle exerce en tant que coach indépendante et formatrice d’adultes. Elle est devenue recueilleuse de récit de vie par obligation depuis qu’elle a rencontré Yvette Théraulaz et qu’elle s’est mise en tête de la raconter dans Yvette Théraulaz Histoire d’elle, paru en 2013 aux éditions de l’Aire.
Sylvie Blanchon
Sylvie est installée à Mathod, près d’Yverdon-les-Bains. Elle se présente volontiers comme une jardinière biographique. En 2012, elle a co-publié avec la Dr. Clare Munday Cancer et sens de la vie aux éditions de l’Aire. Elle s’intéresse beaucoup aux relations et transmissions intergénérationnelles dans les récits familiaux ainsi qu’aux moments forts de la vie qui touchent à l’évolution de l’être et à la résilience.
Marie-Josèphe Varin
Marie-Jo a rejoint le Collectif en 2014. Jurassienne de cœur et d’esprit, sa motivation est de donner place à la vie extraordinaire des gens qui se croient ordinaires. Elle se définit comme «bâtisseuse de ponts», pour voyager de soi à soi, ou de soi aux autres, au sein du monde qui nous entoure. Elle propose aux personnes qui vivent dans l’institution où elle travaille en tant qu’infirmière de créer du sens en recueillant leurs récits.